STX : le bras de fer franco-italien continue

STX à Saint-Nazaire, ce mercredi.

Menacés par une possible nationalisation du chantier de Saint-Nazaire s’ils refusent la nouvelle proposition de l’Etat français, les Italiens de Fincantieri pourraient être contraints de renoncer à STX France.

On pensait que la reprise de STX était réglée, mais non. Alors qu’un accord entre la France et l’Italie semblait avoir été trouvé avant l’élection d’Emmanuel Macron pour la reprise de STX France, le nouveau gouvernement français a décidé, le 25 juillet, de remettre en cause le tour de table. L’accord prévoyait un partage à 55-45 : 49% pour Fincantieri (entreprise italienne spécialisée dans l’industrie navale) et 6% pour la Fondazione Cassa di Risparmio (banque privée) côté camp italien. Et 33% pour l’Etat français, ainsi que 12% pour la DCNS (groupe français spécialisé dans l’industrie navale rebaptisé récemment Naval Group).

Désormais, la France exige 50% pour le groupe italien Fincantieri, 50% pour les actionnaires français. Pour augmenter les chances de ce partage à parts égales, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a promis aux Italiens qu’en échange de leur renoncement à une position majoritaire, une coopération militaire pourrait être envisagée. Comme l’indique ce mercredi le journal les Echos, «l’Italie doit évaluer l’avantage de faire d’une pierre deux coups : dans le naval civil et le militaire».

«Droit de préemption»

Sauf que l’Italie juge cette proposition inacceptable. Selon une source proche du Trésor italien contactée par l’agence Reuters, «la ligne rouge c’est, au minimum, une participation légèrement majoritaire et un contrôle du conseil d’administration». Si le refus n’est pour le moment pas officiel, il pourrait quand même conduire à rien moins qu’une nationalisation de STX France. Sur Franceinfo, ce mercredi, Bruno Le Maire a prévenu les Italiens : «Si jamais ils refusent la proposition honnête qui leur est faite de travailler main dans la main sur le chantier Saint-Nazaire STX, alors l’Etat français fera valoir son droit de (...)

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