« Strip-tease intégral » : le film s’annonce à la hauteur des documentaires iconiques, d’après sa bande-annonce

CINÉMA - « Vous voulez tout voir… vous allez être servis ! » Le ton est donné dès la bande-annonce : le film Strip-tease intégral reste fidèle aux documentaires cultes diffusés pendant vingt-cinq ans en Belgique et en France. Le long-métrage, qui sortira en salles le 12 février, fait découvrir au public cinq épisodes inédits sur grand écran. Parmi l’équipe aux manettes, on retrouve Jean Libon, qui avait co-créé l’émission Strip-tease sur la RTBF en 1985.

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Comme à l’époque, il s’agit de raconter l’histoire d’un ou plusieurs personnages par un documentaire court, sans commentaire ni musique. Le spectateur est plongé dans l’intimité banale d’autrui avec l’impression « de regarder chez le voisin par le trou de la serrure », comme le résumait il y a quelques mois le magazine culturel Gonzaï.

Evelyn, reine d’Afrique, La Soucoupe et le perroquet » ou Faïma la rappeuse : les documentaires de Strip-tease ont introduit dans la culture populaire des personnages iconiques, et la promesse semble renouvelée dans la bande-annonce du film, qui devrait plaire aux amateurs de l’émission.

La troisième adaptation de Strip-tease au cinéma

À l’écran apparaissent pêle-mêle un médecin hypocondriaque dont les lubies épuisent sa famille, des influenceuses qui vivent leur meilleure vie à Dubaï et une sexagénaire bien déterminée à monter et jouer son spectacle à Avignon. Le tout au son de Batumambe, la musique qui passait au tout début des documentaires lorsqu’ils étaient encore diffusés à la télévision.

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Strip-tease intégral n’est pas la première déclinaison de l’émission au cinéma. Jean Libon a coréalisé en 2017 avec Yves Hinant le documentaire Ni juge, ni soumise, sacré César 2019 du meilleur documentaire. Il suivait le quotidien d’Anne Gruwez, une juge d’instruction bruxelloise découverte dans Strip-tease dès les années 2000 et devenue une icône au point d’être invitée dans la version belge de Drag Race. En 2021, le duo Libon-Hinant avait frappé une seconde fois en plein Covid avec Poulet frites, un polar documentaire monté à partir d’images tournées en 2002 et 2003.

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