Covid-19 : les médecines douces de plus en plus plébiscitées

personne stressée

L'intérêt des Français à l'égard des médecines douces s'est décuplé depuis le début de la crise sanitaire liée à la Covid-19. En témoigne un récent sondage mené par Harris Interactive pour la plateforme Médoucine.

Stress, fatigue, troubles du sommeil, peur quant à l’avenir… Depuis le début de la pandémie liée au Covid-19, le mal être des Français ne cesse de s’accroître. Selon une étude menée par Harris Interactive pour la plateforme Médoucine, 13% des personnes interrogées disent "vivre difficilement cette période". Les femmes semblent être celles qui souffrent le plus de cette situation. 4% d’entre elles déclarent même avoir eu recours à des aides médicamenteuses pour réduire leur stress et leur anxiété. Ils sont 2% des hommes à avoir pris des médicaments.

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, l’anxiété et la dépression augmentent en France

En cette période, les méthodes alternatives sont de plus en plus plébiscitées. Pour preuve, près de 8 Français sur 10 (78%) se disent que les médecines douces peuvent être une réponse à leurs problèmes. 56% d’entre eux ont déjà consulté un praticien en médecine douce et 18% ont l’intention de le faire dans les semaines ou les mois à venir. Précisons qu’il existe une disparité entre les régions. C’est dans le Sud de la France et plus particulièrement dans le Sud Ouest que les personnes interrogées consultent le plus ou envisagent de le faire (84%). À contrario, le Nord Est reste en retrait (69%).

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Cette pratique a tendance à s’intensifier chez ceux qui voient déjà un thérapeute. 28% ressentent un besoin de consulter davantage (32% des femmes, 24% des hommes). Les principaux motifs de consultation ? Le stress, l’anxiété et les phobies (67%) lors du premier confinement. 30% des sondés disent s’orienter vers un spécialiste en médecines douces pour soulager leur fatigue et leurs insomnies. L’ostéopathie, l’homéopathie, l’acupuncture et la diététique sont les pratiques qui sont jugées les plus satisfaisantes. À noter que le shiatsu et la chiropraxie souffrent, quant à elles, d’un déficit de notoriété.

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