Stonehenge unificateur de peuples, vents supersoniques sur une exoplanète et incendies au Brésil : l'actu des sciences en ultrabrèves
Stonehenge aurait été un lieu de rassemblement important, notamment lors du solstice d'hiver. Aujourd’hui, de nombreuses personnes se réunissent à Stonehenge dans le Wiltshire, en particulier lors du festival païen du "Solstice d'hiver", comme le montre cette photo prise le 21 décembre 2024.
Au sommaire des ultrabrèves du 22 janvier 2025 : Stonehenge pourrait être un monument unificateur de peuples préhistoriques, des vents supersoniques détectés sur une exoplanète et le rapport inquiétant de MapBiomas sur les incendies survenus au Brésil en 2024.
L'actualité scientifique du 22 janvier 2025, c'est :
En Archéologie :"Stonehenge pourrait être un monument unificateur de peuples préhistoriques".
Selon l’archéologue Mike Parker Pearson, spécialisé en préhistoire britannique, la disposition et les origines diverses composant Stonehenge suggèrent que le site mégalithique aurait été construit comme un monument d’unification à l’échelle de l'île.
Cette annonce fait suite à une étude révélant que la célèbre pierre d’autel de Stonehenge, un mégalithe central pesant près de 6 tonnes, proviendrait du bassin orcadien, au nord-est de l’Écosse, à plus de 700 kilomètres de sa position actuelle, symbolisant potentiellement une alliance néolithique.
Stonehenge se compose de pierres issues de lieux éloignés : les 43 pierres bleues viennent du pays de Galles (à 220 km), tandis que la majorité des mégalithes de grès, appelés sarsens, proviendrait du site de West Woods, à 25 km, bien que cette origine reste débattue.
En Planètes : "WASP-127 b : des vents supersoniques à 33 000 km/h détectés sur une exoplanète géante grâce au VLT".
À 520 années-lumière de la Terre, des vents supersoniques soufflent à 33.000 km/h dans l'atmosphère de l'exoplanète géante WASP-127 b, battant tous les records.
Les scientifiques ont pu mesurer les vents de l'exoplanète, grâce au spectrographe CRIRES+ monté sur le Very Large Telescope au Chili. Ce dispositif analyse la lumière infrarouge des étoiles, planètes et galaxies, permettant de décomposer le spectre lumineux de l'atmosphère de la planète.
Ils ont identifié des raies d'absorption caractéristiques de l'eau (H2O) et du monoxyde de carbone (CO) dans l'atmosphère de l’exoplanète, et ont mesuré leur mouvement. Lisa Nortmann, chercheuse à l'université de Göttingen, explique que “certaines parties de l'atmosphère se rapprochent tandis que d'autres s'éloignent à grande vitesse”, indiquant la présence d'un vent-jet supersonique autour de l'équateur de la planète.
En Plantes et végétaux : "Au Brésil[...]