Stellantis : le rêve américain de Carlos Tavares a-t-il viré au cauchemar ?
Plan de licenciements, ventes en berne, dérapage des profits et conflits sociaux… Stellantis affronte un ouragan aux États-Unis. La situation est si préoccupante que le directeur général du constructeur automobile, Carlos Tavares, a écourté ses vacances d’été pour se rendre à Détroit (Michigan) ce mardi 20 août. Au programme : une immersion de plusieurs jours avec ses équipes américaines pour établir une stratégie afin de mettre un terme aux déboires du groupe en Amérique du Nord. Il faut dire que cette région représente la plus grosse source de revenus pour l’entreprise franco-italo-américaine.
Carlos Tavares avait pris l’engagement de venir en personne aux États-Unis quelques mois plus tôt. En juin, le patron de Stellantis avait même fait son mea culpa face aux investisseurs, en reconnaissant des erreurs de marketing et des problèmes corrigés trop lentement dans les usines : «Je suis responsable. Nous avons été arrogants.» Sur la première moitié de l’année 2024, l’entreprise a vu ses indicateurs de performance décrocher : des livraisons de véhicules en baisse de 18%, un chiffre d’affaires en repli de 16% et, de façon plus inquiétante, un résultat d’exploitation ajusté en chute de 46%. Le constructeur en paye le prix en Bourse, puisque ses investisseurs sont majoritairement Américains : le cours de Stellantis a dégringolé de presque 30% entre le début de l’année 2024 et ce 21 août.
Chez Stellantis, on essaie de relativiser ces déboires financiers : «Nous restons profitables aux (...)
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