Stellantis dans l’œil du cyclone : ce qu’il faut savoir de cette nouvelle affaire

Jeudi 26 septembre 2024, une réunion publique avait lieu à Roubaix, sous l’impulsion d’une association appelée «Victimes du PureTech». Elle a réuni une centaine de personnes, venues s’informer sur l’avancée d’une procédure d’action collective, initiée par l’avocat du barreau de Paris Christophe Lèguevaques. Réalisée via la plateforme MyLeo – la même que pour l’action collective contre les airbags défectueux de Stellantis – l’action regroupe plus de 4.700 propriétaires de véhicules équipés d’un moteur 1.2 PureTech.

Cette histoire remonte à 2012, alors que Peugeot dévoile son nouveau moteur intitulé «PureTech». Il comporte une innovation : sa courroie de distribution baigne dans l’huile moteur. Sur le papier, ce changement a un effet très positif : réduire les frictions de la courroie, qui s’effiloche beaucoup plus lentement. Non seulement, elle sera à changer moins souvent, mais en plus, la réduction des frictions réduit les pertes d’énergie et diminue donc à la fois la consommation d’essence et le facteur de pollution du moteur.

Pour cela, le moteur PureTech «a même décroché le titre de meilleur moteur de l’année, quatre fois de suite, entre 2015 et 2018» rappelle RTL. Il équipe un grand nombre de modèles du groupe Stellantis, notamment les Citroën C3 et C4, le Berlingo, la DS3, la Peugeot 308 ou encore l’Opel Mokka (construites entre 2013 et 2017). Sauf qu’une usure prématurée de la courroie crée des débris qui restent dans l’huile, pouvant faire de gros dégâts dans le moteur. (...)

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