Et si Star Wars Outlaws était bien plus révolutionnaire qu’il n’y paraît ?
Si je vous dis « open world Ubisoft », il y a des chances que vous commenciez à imaginer une carte immense bardée d’icônes, des tours à escalader (ou à pirater) pour la dévoiler, de l’infiltration à tout-va, du RPG pour personnaliser votre héros dans un gigantesque arbre de compétences (et via une avalanche de loot), et une aventure principale interminable à coup de missions s’autorisant un peu trop de redites (pour ne pas dire copier/coller).
Dans le sillage des Assassin’s Creed (tout particulièrement la récente trilogie au format action-RPG), les séries Far Cry, Watch Dogs, Ghost Recon ou encore tout récemment le titre Avatar : Frontiers of Pandora ont filé vers cet archétype de jeu en l’adaptant plus ou moins à leur besoin. Et au-delà d’Ubisoft, ce modèle a fait des émules en s’exportant chez les jeux Horizon, Ghost of Tsushima ou encore les derniers Spider-Man, pour ne citer qu’eux.
Star Wars Outlaws révolutionne-t-il l’open world ?
De prime abord, c’est exactement ce que semble faire Star Wars Outlaws. Mais en y regardant de plus près, le titre de Massive remet radicalement en cause ce modèle de plus en plus décrié ces dernières années. Son premier changement est de taille, littéralement, puisque son aventure principale peut être bouclée en moins de vingt heures.
Crédits photos de l'image de une : Source : Capture PlayStation 5