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Squat : ils ne paient plus le loyer, mais étalent leurs vacances de luxe sur Instagram

Alors que la proposition de loi anti-squat vient d'être adoptée à l'Assemblée nationale, fin novembre, la propriétaire d'un studio à Boulogne-Billancourt a partagé dans les colonnes du Parisien la bataille qu'elle mène depuis maintenant six ans contre ses locataires. En effet, Cécilia, qui est allée jusqu'à présenter son cas aux députés dans l'hémicycle, se retrouve dans une impasse.

Ses locataires, qui étaient "entrepreneur et journaliste" lors de la rédaction du bail fin 2016, lui devaient 45.000 euros, selon un premier jugement rendu par le tribunal de proximité de Boulogne-Billancourt en août 2021. "Ça a commencé par le chèque de caution qu’ils ne m’ont jamais donné. Ensuite, ils se sont mis à payer de moins en moins puis, rapidement, plus rien", raconte la propriétaire de l'appartement de 32m².

Si le premier jugement ordonnait l'expulsion du couple, la préfecture des Hauts-de-Seine a, de son côté, suspendu à deux reprises l’expulsion des deux locataires, qui vivent avec le RSA et bénéficient du statut de travailleur handicapé. Des décisions motivées par le fait que ces derniers allaient prochainement bénéficier d'un logement social et en raison de la "vulnérabilité médicale et sociale" de l'un des locataires, à qui une grave maladie a été découverte l'an passé.

Sauf que pendant que Cécilia se bat pour obtenir gain de cause, le couple mène la belle vie, comme en témoignent leurs publications sur Instagram. Vacances en Corse, hôtel quatre étoiles dans un château du Vaucluse, (...)

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