XV de France: Oscar Jegou et Hugo Auradou, mis en examen pour viol en Argentine, vont encore devoir patienter pour un éventuel non-lieu

Ils vont encore devoir patienter. Rentrés en France début septembre, après deux mois passés en Argentine au cours desquels ils ont été mis en examen pour viol aggravé, pour des faits survenus dans la nuit du 6 au 7 juillet à Mendoza, les deux joueurs du XV de France Oscar Jegou et Hugo Auradou espèrent désormais obtenir un non-lieu dans cette affaire.

Mais alors que le verdict a plusieurs fois été attendu, puis reporté, Midi Olympique explique ce mercredi que la décision ne sera pas rendue, au mieux, avant le 25 octobre. D'après le média français, deux audiences de non-lieu sont en effet prévues. Une première le vendredi 18 octobre, et une autre le vendredi 25 octobre. Et ce n'est qu'à l'issue de cette deuxième audience, et dans un délai de dix jours, que la décision de justice devrait tomber.

Auradou a repris la compétition, Jegou l'entraînement

Accusés de viol et de violences par une femme argentine de 39 ans, les deux joueurs de 21 ans avancent depuis le début de l'affaire une même version, en reconnaissant une relation sexuelle avec la plaignante, mais en assurant que celle-ci était consentie.

Après plusieurs jours de détention en Argentine, puis un placement en résidence surveillée, Hugo Auradou et Oscar Jegou sont rentrés en France début septembre. Le premier a d'ores et déjà repris la compétition avec la Section paloise, jouant deux matchs de Top 14 en octobre, tandis que le second a seulement retrouvé le chemin de l'entraînement à La Rochelle.

Le "report" de cette décision sur un non-lieu devrait, de fait, écarter les deux joueurs des débats pour la tournée de novembre avec le XV de France. Jean-Marc Lhermet, vice-président de la FFR, a en effet indiqué il y a quelques jours qu'un retour chez les Bleus était conditionné à l'obtention d'un non-lieu. "Tant qu'il n'y aura pas de non-lieu officiel, ils ne joueront pas en équipe de France. Chacun gère son équipe comme il le souhaite. La position que j'exprime est celle de la FFR. Pau fait ce qu'il souhaite faire, La Rochelle aussi", avait lancé Lhermet au micro de Sud Radio.

Article original publié sur RMC Sport