Violences d’Amsterdam, l’enquête avance

Police néerlandaise chargeant des manifestants propalestiniens proche du stade, le 7 novembre, à Amsterdam.  - Credit:RTL Nieuws/AP/SIPA / SIPA / RTL Nieuws/AP/SIPA
Police néerlandaise chargeant des manifestants propalestiniens proche du stade, le 7 novembre, à Amsterdam. - Credit:RTL Nieuws/AP/SIPA / SIPA / RTL Nieuws/AP/SIPA

Quatre jours après les graves incidents survenus à Amsterdam, en marge d'un match entre le Maccabi Tel-Aviv et l'Ajax, les autorités néerlandaises commencent à y voir plus clair. Le bilan provisoire est de 62 arrestations et 25 blessés, dont cinq gravement.

Peter Holla, le chef de la police d'Amsterdam, a listé dimanche ce qui pouvait être reproché aux supporteurs du Maccabi. Certains d'entre eux ont entonné un chant à la gloire des forces armées israéliennes, proféré des insultes envers les Arabes, brûlé un drapeau palestinien qu'ils avaient décroché d'une façade et endommagé un taxi.

Des faits avérés, indiscutables, mais qui font figure de faits mineurs dans le registre des dérapages commis par les supporteurs de foot européens ces dernières années, y compris aux Pays-Bas. « Hamas, Hamas, joden aan het gas », c'est-à-dire « Hamas, Hamas, les juifs au gaz », est un slogan souvent utilisé par les supporteurs du Feyenoord Rotterdam, dont l'agressivité est redoutée partout sur le continent.

Pas d'affrontement entre supporteurs

Rien ne dit par ailleurs que les agressions subies par les Israéliens sont intervenues en riposte à des violences physiques ou verbales des supporteurs du Maccabi. Il n'y a d'ailleurs pas eu d'affrontement avec les supporteurs de l'Ajax, club réputé proche de la communauté juive amstellodamoise.

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