"Sa venue au PSG est un fiasco total": Rothen exaspéré par Messi après son escapade saoudienne
Le voyage qui passe mal. Dans l'émission "Rothen s'enflamme" ce mardi sur RMC, Jérome Rothen a très vivement critiqué l'escapade en Arabie saoudite de Lionel Messi, alors que celui-ci était attendu à l'entraînement lundi. Un voyage qui lui a fait manquer l'entraînement lundi, sans que plusieurs personnes au sein du PSG n'aient été informées. L'entourage du champion du monde assure lui qu'il avait demandé l'autorisation.
"Au revoir ! Bye bye ! Ça suffit !"
Mais l'imbroglio autour de cette affaire agace le consultant de RMC: "Ça fait encore une fois froid dans le dos d'entendre ça, et ça me dérange d’autant plus vu ce que je pense des années de Léo Messi au PSG, du pourquoi de sa venue, explique Rothen. C’est juste une question financière. C’était le seul club capable de lui donner ce qu’il voulait. Le seul. Même là, il voudrait revenir à Barcelone mais Barcelone ne peut pas, donc il fait des pieds et des mains pour essayer de prolonger, essayer de gratter encore plus les Qataris… Mais maintenant, ciao ! Au revoir ! Bye bye ! Ça suffit."
Jérôme Rothen s'agace également que personne au PSG n'ait réagi - publiquement - à l'absence du multiple Ballon d'or. "On ne sait rien. On ne sait pas ce qu’il se dit en interne, personne ne réagit, Luis Campos ne répond pas certainement parce qu’il est en porte-à-faux, et c’est certainement la même chose pour Galtier. (…) C’est dramatique."
Et de poursuivre: "Quand tu vois ce que le PSG représente aujourd’hui à Paris et en France, ça veut dire que tu te fous de tout. Lionel Messi, je ne remets pas en question sa carrière qui est fantastique ni son talent, mais sa venue au PSG est un fiasco total. Et voir que lui n’a même pas la conscience professionnelle pour se dire ‘bon, en termes d’images c’est peut-être malvenu que j’aille là-bas parce que j’ai été plus que nul contre Lorient et qu’on est passé pour des tocards tout au long du match’… Quand l’équipe est à l’agonie, lui il est encore plus à l’agonie."