Vendée Globe 2024 : une aventure autant qu’une course

L'arrivée du Vendée Globe 2020 avec la victoire de Yannick Bestaven.  - Credit:franck castel/MPP/SIPA / SIPA / franck castel/MPP/SIPA
L'arrivée du Vendée Globe 2020 avec la victoire de Yannick Bestaven. - Credit:franck castel/MPP/SIPA / SIPA / franck castel/MPP/SIPA

On dit souvent du Vendée Globe qu'il est l'Everest des courses à la voile. C'est plus que cela. C'est au moins toute la chaîne de l'Himalaya que les 40 courageux qui vont prendre le départ dimanche des Sables-d'Olonne vont avoir à franchir. Il s'agit en effet pour eux non seulement d'affronter les dépressions de l'Atlantique, mais aussi le passage du cap de Bonne-Espérance, puis les icebergs du sud de l'océan Indien, avant de franchir le cap Leeuwin et d'esquiver les traîtrises du Pacifique avant de remonter tout l'Atlantique après avoir négocié le cap Horn, dont Alain Colas disait joliment que « le vent y fait sans arrêt un croche-pied aux vagues ».

Plus de 40 000 kilomètres (21 638 milles marins) des océans les plus hostiles de la planète en un peu plus de 80 jours avant de retrouver le calme du chenal des Sables, où les attendent toujours, jour et nuit, les passionnés de ce type d'exploit. Hors de portée du commun des mortels et même de la plupart des marins.

Des skippeurs seuls face aux dangers de la mer

C'est la 10e édition du Vendée Globe, dont le départ sera donné le 10 novembre. Une course en solitaire, sans escale et sans assistance, où les concurrents sont seuls face aux dangers innombrables qui les guettent. Car ils vont se battre contre des vents qui, dans ce que l'on appelle les quarantièmes rugissants, tout au sud de la planète, atteignent des vitesses telles que, conjugués à des vagues aux dimensions monstrueuses, ils sont capables de casser un [...] Lire la suite