La véritable histoire de Penaldo
Le 17 juillet 1994, le monde entier a les yeux rivés sur le Rose Bowl de Pasadena, en Californie. C'est la finale de la Coupe du monde. D'un côté, le Brésil, trois fois champion du monde. De l'autre, l'Italie, trois fois championne du monde aussi. C'est le choc des titans. Romário contre Baggio. Les Jaunes contre les Bleus. Le match est disputé, tendu. Peu d'occasions, la chaleur californienne n'aide pas. 0-0 au terme des 120 minutes. La Coupe du monde, pour la première fois de l'histoire, se jouera aux tirs au but. Au Brésil, 160 millions de personnes retiennent leur souffle. En Italie, 57 millions en font de même. Mais plus surprenant, cette tension s'étend jusqu'à d'autres pays, qui, en l'absence de leur nation au Mondial, vivent cette finale par procuration.
"La seule chose qu'il aimait, c'était prendre un ballon, partir tout seul dans son coin, et aller tirer…