"Une trentaine d'alertes": des drones non autorisés interceptés aux abord des Jeux olympiques

Alors qu'il reste une dizaine de jours de compétitions et de célébrations, Gabriel Attal, Premier ministre démissionnaire, a réalisé un point d'étape sur les Jeux olympiques de Paris 2024. Le chef du gouvernement a ainsi révélé que plus de 68 cyberattaques avaient été déjouées, dont deux visant les sites olympiques.

27 interpellations pour utilisation de drones

Mais Gabriel Attal a aussi évoqué des menaces aériennes, principalement celles des drones. Sur ce point, le Premier ministre a annoncé "qu'une trentaine d'alertes" avaient été émises et que les drones concernés avaient été tous interceptés.

Au total 27 personnes ont été interpellées alors qu'elles contrôlaient ces appareils qui survolaient des endroits non autorisés - notamment une partie de Paris, où la réglementation est stricte: "Il s'agit dans la quasi-totalité des cas de touristes, de spectateurs, qui ignorent ou feignent d'ignorer les règles," a précisé Gabriel Attal.

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La gestion de la menace des drones a été confiée à l'armée de l'Air et de l'Espace, qui s'est équipée de plusieurs dispositifs de pointe, notamment un laser qui permet de brûler des drones à distance, ou encore de prendre en compte des "parades" éventuelles.

Lorsqu'il s'agit de détruire un drone, si sa menace est évaluée par une IA, la décision de destruction est elle pilotée par un humain.

Des drones de défense sont aussi à disposition afin de détruire une éventuelle cible ennemie. Peu avant les Jeux olympiques, Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur démissionnaire, avait fait de cette menace l'une de ses priorités. Il a annoncé ce mardi 30 juillet que 53 drones avait été "neutralisés" depuis le début de l'événement.

Article original publié sur RMC Sport