Tractations pour Matignon : l’hypothèse Michel Barnier sur toutes les lèvres

Michel Barnier à l'université d'Oxford, le 7 juin 2023.  - Credit:Roger Askew - Shutterstock - Sipa
Michel Barnier à l'université d'Oxford, le 7 juin 2023. - Credit:Roger Askew - Shutterstock - Sipa

Qui succédera à Gabriel Attal ? Plus de cinquante jours après la démission de son Premier ministre, Emmanuel Macron doit toujours annoncer le nom de son remplaçant, un casse-tête que le président a encore échoué à résoudre mercredi 4 septembre, la piste Michel Barnier succédant désormais, à droite, à celle de Xavier Bertrand.

Contrairement à ce qui était attendu encore en début d'après-midi, l'Élysée a renoncé à une annonce mercredi soir, près de deux mois après le second tour des législatives. « On avance. Les critères du président restent la “non censurabilité” par l'Assemblée du futur locataire de Matignon “et la capacité à faire des coalitions” », a expliqué à l'AFP un proche du président.

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L'incapacité à ne pas être renversé d'emblée par une motion de censure avait été le motif invoqué pour refuser la nomination de la candidate du Nouveau Front populaire (NFP), Lucie Castets. Et ce critère pourrait également être venu à bout des hypothèses Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve, dont les noms étaient cités mardi 3 septembre au soir à l'Élysée.

Bertrand et Cazeneuve caducs ?

Plusieurs membres du camp présidentiel évoquent un « front anti-Bertrand » qui s'est élevé en macronie contre la nomination, donnée mercredi comme très probable, du président des Hauts-de-France, membre du parti Les Républicains (LR) et tenant d'une droite sociale. Le Rassemblement national (RN) et le Nouveau Front populaire menaçaient de fait de l [...] Lire la suite