"Je suis toujours le responsable": Didier Deschamps tente d'analyser le match catastrophique des Bleus lors de France-Italie
Didier Deschamps assume mais il veut remettre du contexte. L'équipe de France s'est lourdement inclinée face à l'Italie au Parc des Princes (3-1) pour ses débuts en Ligue des nations, après avoir signé une prestation proche de la catastrophe.
"Il faut être factuel. On a très bien débuté, on a fait de très bonnes choses mais on n'a pas eu la capacité de le maintenir tout le match", estime le sélectionneur des Bleus en référence au but historique de Bradley Barcola après 12 secondes de jeu. "Dans l'effort et le contre effort, l'adversaire nous a fait mal sur des erreurs de notre part. On a la qualité, on est capable de faire de bonnes choses avec le ballon. Face à une équipe italienne bien regroupée, en laissant l'espace, ils nous ont fait mal."
"On est loin d'être à notre maximum"
Les journalistes de TF1 ont dû patienter assez longtemps avant d'apercevoir le technicien. Signe d'une colère dans le vestiaire? "Je leur ai toujours dit ce que je pensais", a répondu Didier Deschamps. "J'ai toujours été et je suis toujours le responsable par rapport à ce qu'il se passe. Je fais en sorte de leur dire ce que je pense et ce que je vois. Je savais très bien que, de par la situation des uns et des autres, on est loin d'être à notre maximum. En deuxième période, on a perdu un peu trop de duels. On a fait des erreurs à la récupération pour la reperdre derrière. On leur a redonné des munitions. Maintenir l'adversaire sous pression pendant 90 minutes, c'est compliqué. On n'en avait pas les moyens. On est restés ouverts sans pour autant avoir suffisamment d'énergie pour faire les efforts pour défendre."
L'ancien entraîneur de l'OM a eu un mot pour Bradley Barcola, seul buteur français du soir et l'une des promesses affichées sur le terrain par le clan français: "Il est jeune, mais il est en pleine confiance dans une période où il a une très bonne efficacité. Il a connu l'Euro, il est dans une progression constante avec une progression énorme. Quand l'adversaire est si bas, c'est forcément plus difficile." Rendez-vous lundi face à la Belgique, qui elle n'a pas raté ses débuts contre Israël (3-1).