Top 14: le Stade Français rentre de Bordeaux avec "beaucoup de casse" devant

Ils sont repartis de Bordeaux sous la pluie ce dimanche matin. Et dans le groupe parisien sur le quai de la gare Saint-Jean, les mines étaient aussi maussades que le ciel girondin. Le Stade Français s'est non seulement lourdement incliné (46-26) en étant pris en défense - pourtant sa force des dernières saisons - par l'Union Bordeaux-Bègles qui lui a passé plus de 40 points ce samedi à Chaban-Delmas pour la première journée de Top 14, mais il repart aussi avec beaucoup de blessés. "Pfff, trop de blessés", nous souffle-t-on dans les rangs roses avant de grimper dans le train.

Trois piliers et un troisième lignes rentrent blessés à Paris

"Ça été une soirée où il y a eu beaucoup de casse en plus de la lourdeur du score", déplorait Julien Tastet, le nouvel entraîneur des avants parisiens, après le match. Le pilier droit Paul Alo-Emile touché à l'épaule est sorti dès la 35e minute et remplacé par Giorgi Melikidze... lui aussi blessé en fin de match. "Un souci à l'ischio-jambier", expliquait Julien Tastet samedi soir. On a vu le pilier géorgien quitter le terrain soutenu par ses partenaires. Il boitait encore ce dimanche matin en allant prendre le train. Le coach parisien ne s'en cachait pas, "En plus de revenir avec un score lourd, on revient aussi avec des blessés dont deux au même poste ce qui peut être handicapant".

Toujours en première ligne, c'est le pilier gauche Sergo Abramishvili qui est touché. Il a le bras gauche en écharpe. Pendant le match, le staff médical lui a strappé le coude avant qu'il sorte à la 60e et qu'il rentre à nouveau en jeu dix minutes plus tard pour remplacer Giorgi Melikidze. Enfin, le troisième ligne Mathieu Hirigoyen est touché à la cheville gauche. Il portait une attelle et marchait à l'aide de béquilles pour rentrer à Paris.

Comment conserver la grosse conquête parisienne?

Des blessures qui, selon leur gravité, pourraient devenir un véritable casse-tête pour le staff parisien alors que le jeu du Stade Français s'appuie avant tout sur sa conquête (et donc sur son paquet d'avants). La promesse d'un jeu plus offensif formulée par Laurent Labit avec des recrues comme l'ouvreur Louis Carbonel arrivé de Montpellier et les ailiers Samuel Ezeala (Pau) et Joe Jonas (Biarritz) peut-elle être tenue sans un pack conquérant ?

Article original publié sur RMC Sport