Avec « The Last Showgirl », Pamela Anderson a-t-elle enfin trouvé un rôle à sa mesure ?

T out vient à point pour qui sait attendre. En presque 40 ans de carrière, jamais Pamela Anderson n'avait réussi à vraiment gagner ses galons d'actrice reconnue par ses pairs. Jamais nous ne l'avions vraiment vue briller dans un registre purement artistique, dans un film encensé par la critique.

À 57 ans, l'ex-starlette en monokini rouge d'Alerte à Malibu vient enfin de briser son propre plafond de verre : dans The Last Showgirl, de Gia Coppola, projeté ce week-end au Festival international du film de Toronto (Tiff), l'actrice américaine incarne une danseuse de cabaret vieillissante et sur le point de perdre le seul emploi qu'elle ait jamais connu, en raison de son âge et des goûts changeants du milieu touristique de Las Vegas. Elle s'est vue ovationnée lors de la première mondiale au Festival de Toronto, le 6 septembre dernier.

Un retour sous les feux de la rampe

Pour la star, c'est l'occasion de secouer son image d'ex-bimbo et d'offrir, sans artifice, une performance touchante à la caméra, pour laquelle certains journaux américains pressentent déjà des nominations. « Je me suis préparée toute ma vie pour ce film », a déclaré l'actrice et mannequin lors d'une interview au Variety Toronto Film Festival Studio. « Je n'ai jamais ressenti quelque chose d'aussi fort. C'était fais-le, sois-le, et je l'ai fait. »

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