Tennis: Djokovic espère que l'"affaire" Sinner soit réglée "le plus vite possible"

Le Serbe Novak Djokovic, lors d'une conférence de presse avant le Masters 1000 de Shanghaï, le 2 octobre 2024 (Hector RETAMAL)
Le Serbe Novak Djokovic, lors d'une conférence de presse avant le Masters 1000 de Shanghaï, le 2 octobre 2024 (Hector RETAMAL)

Novak Djokovic a souhaité mercredi que le cas Jannik Sinner, N.1 mondial testé deux fois positif à un anabolisant, blanchi dans un premier temps avant un appel de l'Agence mondiale antidopage (AMA), trouve une issue "aussi vite que possible", mettant en avant les "incohérences" du système.

Cela doit être "très dur" pour Sinner, dont l'AMA a demandé la suspension, a déclaré le Serbe, longtemps N.1 mondial aujourd'hui quatrième, lors d'une conférence de presse dans le cadre du Masters 1000 de Shanghai, qui débute ce mercredi.

"Le niveau de jeu que (Sinner) a montré depuis le début de cette affaire est impressionnant", a aussi souligné Djokovic, qui fait sa rentrée plus d'un mois après son élimination au troisième tour de l'US Open.

Celui-ci, pour l'instant apparemment imperméable à tout ce qu'il peut subir, a remporté l'US Open début septembre et disputait ce mercredi la finale du tournoi ATP 500 de Pékin contre son grand rival espagnol Carlos Alcaraz.

Sinner a subi en mars 2024 deux contrôles antidopage positifs à huit jours d'intervalle lors de la tournée nord-américaine. Des quantités infimes de clostebol (anabolisant) ont été retrouvées dans ses urines.

l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (Itia) avait accepté fin août son explication selon laquelle il avait subi une contamination accidentelle à cause d'un spray utilisé par un membre de son équipe.

L'Agence mondiale antidopage (AMA) a fait appel de cette décision samedi dernier, et demandé à ce que Sinner, vainqueur cette année de deux tournois du Grand Chelem, soit suspendu pour une durée de deux ans.

"Il me semble évident que notre système ne fonctionne pas bien", a rappelé le Serbe, détenteur de 24 trophées du Grand Chelem. "Il y a trop d'incohérences, trop d'organismes de gouvernance (en matière de dopage), et rien que le cas (Sinner) ne donne pas du tout une bonne image de notre sport".

Après l'annonce de l'appel interjeté par l'AMA, Alcaraz avait déclaré samedi éprouver "de la peine" pour Sinner, dont le sort dans cette affaire de dopage est désormais dans les mains du Tribunal arbitral du sport (TAS).

Sinner, lui, s'est dit "déçu et surpris" par l'appel de l'AMA, tout en étant "convaincu d'être reconnu innocent".

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