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Tactique : comment Manuel Ugarte devient un élément central de ce PSG

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En lumière depuis le début de saison, le nouveau milieu du PSG a enchaîné avec une première nuit européenne prometteuse, mardi soir, face à Dortmund (2-0) et a symbolisé une rencontre marquée par l’efficace pression des Parisiens. Plus encore, l’ancien joueur du Sporting a haussé le ton dans son utilisation du ballon.

Depuis le début du mois d’août, il n’y en a que pour lui. Son cas est décortiqué partout, de Paris à Montevideo, dans les discussions d’avant-match comme dans les débriefs, par ses différents coéquipiers comme par ses deux nouveaux guides (Luis Enrique à Paris, Marcelo Bielsa en sélection). Deuxième recrue la plus chère de l’été du PSG, Manuel Ugarte, 22 ans, a d’abord intrigué la Ligue 1 allant lui offrir des contextes tactiques différents que ceux qu’il avait connus jusqu’ici, puis a rapidement fait glisser les sceptiques au fond de sa poche. La raison est simple : pour la mise en place du projet de jeu dessiné par Luis Enrique, tenu par plusieurs marqueurs forts (un taux de possession de balle très élevé, un pressing à la perte féroce, un jeu de position strict), l’international uruguayen (10 sélections) est un cadeau du ciel. Dès le coup de sifflet du premier match de la saison contre Lorient (0-0), l’entraîneur espagnol n’a d’ailleurs pas hésité à ouvrir la boîte à louanges : « Ce soir, Ugarte m’a séduit. Il a été magnifique, merveilleux, que ce soit avec ou sans ballon. Il a su filtrer les passes, imposer son physique dans les duels… C’est un 10 sur 10 pour lui. » Derrière, c’est l’ensemble des observateurs qui ont emboîté le pas du druide de Gijón, mais aussi des chiffres clairs, puisque depuis le début de saison, Manuel Ugarte est tout simplement le deuxième joueur de Ligue 1 qui récupère le plus de ballons par match derrière Nemanja Matić, qui s’est lui aussi vite fondu dans son nouveau cadre (12,2/match pour le Serbe, 11,2 pour l’Uruguayen). Ce match face à un Borussia Dortmund malade était alors l’occasion de voir le numéro 4 du PSG au centre d’un autre tableau : celui de la Ligue des champions. Et sans surprise, Ugarte, incertain avant le coup d’envoi, n’a pas glissé.

Chef équilibre

Installé comme toujours au volant du 4-3-3 parisien face à un adversaire qui avait décidé de changer de structure – passage à un 5-3-2, système dans lequel Dortmund a fini son match à Fribourg samedi dernier – pour être « le plus agressif possible » (Edin Terzić) et se calquer sur les bons points d’un OGC Nice qui a globalement su fermer le Parc vendredi dernier afin de piquer en transitions, Manuel Ugarte a d’abord sorti son masque favori et a aidé le PSG à mordre à la perte. C’est le premier point positif de la rentrée européenne parisienne : le très efficace contre-pressing, qui s’explique par la cohérence de la structure avec ballon de la troupe de Luis Enrique. Comme depuis le match face à Lens, les latéraux parisiens (Hakimi et Hernandez) ont ainsi principalement évolué dans les zones intérieures, quasiment sur la même hauteur que leurs centraux, afin d’assurer un contrôle maximal et d’attirer à eux les relayeurs adverses (Brandt et Sabitzer, puis Nmecha) pour libérer des espaces plus haut sur le terrain. Cette deuxième idée n’a que partiellement fonctionné. Le PSG a principalement choisi de jouer un match au rythme modéré et a très souvent préféré être prudent dans ses échanges, ne s’autorisant, par exemple, que de rares changements d’ailes et ne profitant donc pas à 100% d’une supériorité numérique structurelle potentielle (avec plus de vitesse, plus de deux contre un auraient pu naître dans les couloirs).…

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