Le tabac et l’alcool coûtent plus qu’ils ne rapportent à l’État

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Selon une étude publiée par l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), le coût du tabac s’élève par à 156 milliards d’euros, celui de l’alcool s’élève quant à lui à 102 milliards. Celui des drogues illicites atteint 7,7 milliards.

Les stupéfiants coûtent cher à l’État français. Selon une étude menée par l’ Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), le tabac coûte 156 milliards d’euros, il est suivi par l’alcool, avec 102 milliards. Les drogues illicites coûtent quant à elle 7,7 milliards d’euros d’argent public. « Les drogues appauvrissent la collectivité », a affirmé Pierre Kopp professeur d’économie à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne et auteur de la note publiée lundi 31 juillet.

Des recettes de taxation inférieures aux coûts des traitements des maladies

Les chiffres partagés par l’OFDT tiennent compte de la valeur des vies humaines perdues, de la baisse de qualité de vie, mais aussi des pertes de production pour les entreprises. Le coût de la prévention et des soins pour les personnes tombés malades à la cause de la consommation de stupéfiants sont également pris en compte.

Pour l’État, « les recettes de taxation de l’alcool et du tabac, respectivement de 4 milliards d’euros et 13 milliards d’euros » sont moins élevées que le coût des traitements des maladies dues à ces deux drogues, 7,8 et 16,5 milliards d’euros, a précisé l’OFDT.

En tenant compte des économies de retraite, le déficit public engendré par l’alcool et le tabac est de 3,3 milliards et de 1,7 milliard, et de 2 milliards d’euros pour les drogues illicites, a analysé Pierre Kopp. « L’idée que les drogues comme le tabac et...

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