Y a-t-il plus de femmes ou d’hommes sur terre ?
Sur les plus de 8 milliards d’individus dans le monde, les hommes prennent légèrement l’avantage. Cette prédominance s’explique par plusieurs facteurs.
La nature est bien faite. À chaque naissance, sans tricher à l'aide de l'échographie, impossible de prévoir si le nouveau-né est un garçon ou une fille. La loterie de la vie distribue les rôles de manière imprévisible.
Souvenons-nous de nos cours de SVT. La règle est simple : selon le chromosome, l'embryon devient un garçon ou une fille. Si le spermatozoïde qui fusionne avec l'ovule est doté d'un chromosome X, alors le bébé sera génétiquement une fille (XX) ; s'il porte un chromosome Y, l'enfant sera génétiquement un garçon (XY).
La probabilité d'avoir un garçon légèrement plus élevée
Toutefois, subtilité de la biologie, un enfant n'a pas exactement une chance sur deux d'être une fille ou un garçon. Car en moyenne, la nature fabrique plus de garçons : 105 pour 100 filles. « Le pourcentage de garçons parmi toutes les naissances n'est cependant pas fixe. […] Il existe également des facteurs à la fois personnels et environnementaux qui affectent le sex-ratio moyen », explique Marc Weisskopf, chercheur à Harvard, dans le magazine Scientific American.
Le calcul est alors vite fait : il y a plus d'hommes que de femmes sur la planète. Selon l'Institut national d'études démographiques (Ined), en 2020, on comptait environ 102 hommes pour 100 femmes dans toute la population mondiale.
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