Surveillée par un logiciel et licenciée, une salariée fait condamner la MAIF
Une nouvelle affaire de surveillance sur un lieu de travail qui pourrait faire jurisprudence. Une ancienne salariée de la MAIF, qui avait été licenciée par l’assureur, est parvenue à le faire condamner, a appris Le Parisien. En toile de fond, une surveillance interne dont elle a été victime. L’affaire remonte à 2022. À l’époque, cette ancienne salariée explique au Parisien avoir été embauchée en CDI «au centre d’appels de Compiègne en 2005 comme rédactrice juridique». Elle doit alors prendre les clients au téléphone et traiter les dossiers, mais un jour du mois de mai 2022, convoquée, elle apprend qu’une «procédure» est lancée contre elle et qu’elle «devait quitter sur le champ l’entreprise avec [ses] affaires».
Il lui est alors reproché d’avoir raccroché au nez de plusieurs sociétaires, et ce à de nombreuses reprises. Le problème, c’est que, pour justifier cette «faute grave», la MAIF a utilisé un logiciel interne de surveillance. Si elle reconnaît avoir «commis une erreur dans une période très compliquée où il y avait beaucoup d’arrêts maladie» et avoir «raccroché plusieurs fois quand un client appelait» à cause d’une «grosse surcharge de travail», elle ne comprenait pas la sanction pour «faute grave».
Selon Le Parisien, il y a bien eu des réunions avec la direction et les syndicats, mais la sanction demeurait, même si elle avait été ramenée à une simple «faute». L’employée n’avait d’ailleurs jamais eu d’avertissements auparavant. C’est pour cette raison qu’elle a pris un avocat (...)
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