Destitution de Macron : Lucie Castets se démarque des Insoumis et préfère parler de cohabitation

Lucie Castets estime qu'il y a  une « urgence sociale et démocratique » à ce qu'Emmanuel Macron nomme un Premier ministre.  - Credit:Apaydin Alain/ABACA
Lucie Castets estime qu'il y a une « urgence sociale et démocratique » à ce qu'Emmanuel Macron nomme un Premier ministre. - Credit:Apaydin Alain/ABACA

Elle se positionne. Alors que LFI brandit la menace d'une destitution si Emmanuel Macron nommait une autre personne que Lucie Castets à Matignon, l'intéressée balaie ce scénario. « Mon sujet, ce n'est pas la destitution, c'est la cohabitation », a assuré, lundi 19 août sur BFMTV, la candidate désignée par le Nouveau Front populaire (NFP) au poste de Premier ministre. Morceaux choisis.

La censure plutôt qu'une destitution

« L'option institutionnelle la plus simple pour répondre à un gouvernement qui ne correspondrait pas aux résultats des élections, c'est de censurer ce gouvernement. Il faut la privilégier plutôt qu'une destitution », a assuré Castets, qui a « hâte » qu'une cohabitation « commence ».

"Mon sujet, ce n'est pas la destitution, c'est la cohabitation": Lucie Castets, candidate du NFP au poste Première ministre, réagit à la menace de destitution d'Emmanuel Macron pic.twitter.com/5i8LPiCoXm

— BFMTV (@BFMTV) August 19, 2024

La réunion de vendredi, « une très bonne chose »

Emmanuel Macron a convié ce vendredi les présidents des groupes parlementaires et les chefs de parti pour une « série d'échanges » à laquelle se rendra Lucie Castets : « J'y vais comme la personne qui a été désignée par les quatre partis politiques de la force qui est arrivée en tête des élections législatives pour être candidate pour être Première ministre. » « Il nous reçoit en premier, c'est une très bonne chose. Je pense que c'est un dialogue qui doit avoir lieu avec le p [...] Lire la suite