Suicide de Magali en Haute-Garonne: la famille de l'employée municipale exige des réponses un an après

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Une douleur ineffable et l'absence de réponses. Il y a un an jour pour jour, le 29 août 2022, Magali Darros, employée municipale à Fonsorbles, dans le département de Haute-Garonne, se donnait la mort. Comme l'explique La Dépêche, ce suicide serait intervenu près plusieurs mois de harcèlement de sa hiérarchie, alors qu'elle occupait le poste responsable d'entretien de l'école primaire du Trépadé.

"Enfin avancer"

En plus du difficile travail de deuil, la famille de la victime souhaite des réponses, et réclame a à la justice, qui s'est emparée de cette douloureuse affaire, d'activer le pas. "Ces derniers temps, c'est difficile", reconnaît son fils cadet Dorian, auprès du quotidien régional.

"Cela va faire un an que ma mère nous a quittés et on n'a toujours pas de réponse judiciaire. J'aimerais tourner la page. Penser à autre chose. Pour enfin avancer", ajoute-t-il.

Malgré une audition en compagnie de son frère en janvier passé, la justice est désormais muette malgré une plainte déposée contre X pour homicide involontaire, harcèlement moral commis dans un cadre professionnel, provocation au suicide, violences aggravées, menaces de mort, et tentative d'homicide.

Vers une nouvelle plainte?

Pourtant, encore selon La Dépêche, la justice dispose de plusieurs éléments accablants, dont des échanges de SMS entre Magali et sa hiérarchie, mais également son journal intime où elle consignait les humiliations, pressions et agressions qu’elle vivait quotidiennement de la part de sa supérieure et de son mari.

"Pour eux et le reste de la famille, la difficulté, c'est de ne pas être tenu au courant du déroulement de l'enquête et de rester dans l'incertitude alors qu'on sait que la mort de Magali est entourée de faits qui peuvent revêtir une qualification délictuelle,voire relever des assises", assure Me Lauga, l'un des deux avocats de la famille.

Dans une interview accordée à La Dépêche, Françoise Siméon, maire de Fonsorbes, assure que le mari a été révoqué, tandis que son épouse, la supérieure hiérarchique de Magali, doit "passer devant un conseil disciplinaire." En parallèle, les avocats de la famille, si l'affaire n'avance pas, se réservent la possibilité de porter plainte avec constitution de partie civile.

Article original publié sur BFMTV.com