Suicide d’un ado à Poissy : le gouvernement monte au créneau après la réaction du rectorat

Frederic Petry / HANS LUCAS

Le gouvernement dénonce la lettre envoyée par le rectorat aux parents d’un adolescent de 15 ans décédé après s’être donné la mort. Interrogée par BFMTV, samedi, la Première ministre Élisabeth Borne a pointé une « défaillance sur le type de réponse » apportée par l’institution scolaire, alors que des faits de harcèlement avaient été rapportés par les parents auprès d’un lycée des Yvelines.

« C’est choquant. L’inspection permettra de voir dans quelles circonstances un courrier aussi décalé par rapport à la douleur des familles a pu être adressé » , a fustigé la cheffe du gouvernement, près d’une semaine après la mort du garçon, à son domicile de Poissy (Yvelines). « Ce courrier est une honte », a abondé le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, quelques heures plus tard, ce samedi.

Quelques mois avant, les parents avaient enjoint le rectorat à agir, assurant que leur fils était victime de harcèlement. « Des brimades et des injures répétées » commises par « plusieurs élèves » avaient été rapportées, selon Gabriel Attal.

Le harcèlement, une « priorité absolue » pour le gouvernement

En mai, le rectorat avait envoyé un courrier, révélé par BFMTV, aux parents de l’adolescent dans lequel il leur demandait « d’adopter une attitude constructive et respectueuse envers les membres de la communauté éducative ». Une missive aux allures de menace également marquée par la mention de l’article du Code pénal sur les dénonciations calomnieuses, passibles de cinq ans d’empriso...


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