#StopTheSteal : comment Trump prépare sa contestation en cas de défaite
En 2020, la démocratie américaine n'a tenu qu'à un fil. À deux responsables républicains qui ont finalement certifié les résultats à Détroit. Au secrétaire d'État de Géorgie, qui a résisté aux pressions de Donald Trump pour lui « trouver » 11 780 voix. Au speaker de la Chambre de l'Arizona, qui a refusé d'envoyer une liste alternative de grands électeurs au Congrès. Et au vice-président Mike Pence, qui est resté droit dans ses bottes jusqu'au bout.
Quatre ans plus tard, alors que l'Amérique rend son verdict le 5 novembre, la recette de Donald Trump n'a pas changé. Il a déjà commencé de crier à la fraude et multiplie les recours judiciaires avec une équipe d'avocats mieux préparée. Certains responsables qui avaient fait de la résistance il y a quatre ans ne sont plus là. Et en cas de scrutin disputé au collège électoral face à Kamala Harris, l'ancien président pourrait, cette fois, avoir derrière lui une majorité républicaine au Congrès. Voici les six étapes potentielles de son opération #StopTheSteal (« Arrêter le vol ») 2.0.
Étape 1 : semer les graines du doute sur une soi-disant fraude
« La Pennsylvanie triche à une échelle jamais vue ! », « 20 % des bulletins par correspondance sont frauduleux », « Harris ne peut gagner que si l'élection est truquée »… Sur Truth Social et dans ses meetings électoraux, Donald Trump recycle en boucle ses meilleurs hits. Peu importe que son ministre de la Justice, il y a quatre ans, ait déclaré qu'il n'y avait « aucune preuve [...] Lire la suite