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Steve Mounié, compagnon aérien

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Depuis le début de saison, le Stade brestois, actuel leader de Ligue 1, épate son monde. Et Steve Mounié n'y est pas pour rien. L'avant-centre des Ty-Zefs possède une botte secrète : son jeu de tête. Mais comment est-il devenu l'un des meilleurs attaquants de Ligue 1 dans les airs ?

39, c’est le nombre de buts inscrits de la tête par Steve Mounié dans sa carrière, soit près de 45% d’entre eux. C’est d’ailleurs un de ses coups de casque victorieux face à Lyon samedi dernier (1-0) qui a permis au Stade brestois de prendre les rênes de la Ligue 1. L’international béninois a fait de cet atout sa plus grande force, et par la même occasion celle de son club. Depuis le début de saison, Brest a tenté 171 centres (corners compris), soit l’équipe la plus prolifique dans ce domaine avec une moyenne de 28,5 par match. Un ratio élevé démontrant que le buteur de la cité du Ponant est constamment recherché dans la surface adverse par ses coéquipiers.

« J’ai toujours eu ça en moi »

Le plus fou dans tout ça, c’est que « Air Mounié » n’a été titularisé qu’une seule fois cette saison. Mais le natif de Parakou permet à son entraîneur, Éric Roy, d’avoir deux profils très différents au poste de numéro 9 avec son coéquipier uruguayen Martín Satriano, plus rapide et « moderne ». Mais la spécialité n’est pas innée, plutôt façonnée avec le temps. « Quand j’entraînais à Brest (2019-2021), c’était Steve lui-même qui demandait à ce qu’on lui prépare des séances spécifiques de la tête, retrace Olivier Dall’Oglio. On prenait des centreurs et un gardien et on lui faisait des centres à vide, c’est-à-dire sans adversaire, mais aussi des centres tendus ou parachutes pour qu’il prenne ses marques et qu’il soit plus précis sur sa finition. » Dans une interview qu’il a accordée à la LFP fin 2021, l’ancien joueur d’Huddersfield confiait : « Petit, je jouais dans un city stade de mon quartier de Perpignan, Saint-Assiscle, et le père d’un ami, que je considère comme mon oncle, m’entraînait avec d’autres enfants dont mon frère. Il nous faisait travailler notre jeu de tête tour à tour et, après chaque tête, il nous disait : “Là, tu m’as fait une tête de CFA… Là, tu m’as fait une tête de Ligue des champions…” Avec moi, c’était souvent des têtes de Ligue 1 ou de Ligue des champions. J’ai toujours eu ça en moi. La plupart des enfants n’aiment pas recevoir le ballon, mais, moi, je n’ai jamais eu peur. »

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