Spatial : L’armée française s’intéresse aux petites fusées de la start-up HyPrSpace
Une belle marque de confiance pour HyPrSpace. Basée à Bordeaux (Gironde), la start-up du “New Space” d’une trentaine de salariés vient de décrocher un contrat d'essai avec la Direction générale de l’armement (DGA), l’entité chargée de préparer les futurs systèmes de défense des armées françaises. L’accord va permettre à HyPrSpace de tester ses microlanceurs avec des moyens privilégiés. Côté gouvernement français, on espère ainsi aider la jeune pousse à répondre à la folle ascension de SpaceX.
Grâce à cet accord, HyPrSpace va pouvoir tester un étage de lanceur complet, un prototype de 6 mètres de hauteur, sur un site de la DGA situé en Gironde. “Ce sont des installations stratégiques de la défense française. Et notre modèle est le seul microlanceur français à avoir été sélectionné pour utiliser ces infrastructures !”, se réjouit Sylvain Bataillard, cofondateur et directeur des opérations de HyPrSpace.
Fondé en 2019, HyPrSpace développe un projet de microlanceur baptisé… Orbital Baguette-1 (ou OB-1, une référence au célèbre Jedi de la saga Star Wars). Au-delà de ces traits d’humour, la start-up défend très sérieusement son projet face aux nombreux concurrents. “Il y a environ 250 projets de microlanceurs dans le monde. Mais 99 % sont basés sur les mêmes technologies de propulsion”, chiffre Sylvain Bataillard.
Si la plupart des microlanceurs s'appuient sur des moteurs de fusée miniaturisés à propulsion liquide, HyPrSpace veut se différencier avec une technologie de propulsion hybride, (...)