Le sourire en argent de Timothée Adolphe, ovationné au Stade de France

Dimanche 1er septembre, il est passé à deux doigts de son rêve paralympique. Sur le 400 mètres de sa catégorie T11 dans laquelle concourent les malvoyants, Timothée Adolphe aurait pu décrocher l’or. Mais la dernière ligne droite lui a été fatale et sur la ligne d’arrivée, il a été battu d’un cheveu. Et la réclamation déposée par la France à l’encontre du vainqueur vénézuélien qui aurait été tracté par son guide, ce qui est interdit, n’y a rien changé. Le lendemain, sur le podium, c’est bien sur la deuxième marche que le Français est monté. Alors ce jeudi 5 septembre, le tricolore espère enfin lever sa malédiction paralympique, celle qui l’empêche depuis les Jeux de Rio en 2016, de décrocher la plus belle des médailles.

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Sur 100 mètres, le champion de 34 ans né à Versailles, sait qu’il a une carte à jouer. À Tokyo, en 2021, il était reparti avec l’argent. Arrivé premier de sa série en demi-finale mercredi matin avec son guide Charles Renard au Stade de France, le jeune homme peut encore une fois rêver grand. Mais pour ça, il doit battre son rival grec Athanásios Ghavélas, détenteur du record du monde. « On a eu une légère désynchronisation dans la fin de course, ce qui fait qu’on perd en efficacité et que le chrono a chuté un peu. Ce sera un détail important demain », expliquait Timothée Adolphe mercredi après sa course. Alors, pendant 24 heures, la paire a t...


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