Soupçons de propos racistes: Christophe Galtier sort du silence
Sa prise de parole est rare, surtout depuis qu'il a quitté le PSG. Officiellement libre depuis le 5 juillet et son départ du club de la capitale à peine un an après son arrivée, l'entraîneur de 57 ans est empêtré dans des ennuis judiciaires. Soupçonné d'avoir tenu des propos discriminatoires, racistes et islamophobes lors de son année sur le banc des Aiglons, il sera jugé le 15 décembre pour "harcèlement moral et discrimination à raison de l'appartenance ou de la non appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une prétendue race ou religion déterminée."
"C'est très difficile à supporter"
Pour la première fois depuis son été agité, l'ancien entraîneur de Nice s'est exprimé au micro de Canal+. Il est notamment revenu sur le "déferlement médiatique" qu'il a subi ces derniers mois. "Je n'ai pas eu de prise de parole auparavant parce qu'il y a eu un tel déferlement médiatique sur des sujets aussi sensibles. C'est très difficile à supporter, d'autant plus que j'estime que c'est injuste. J'ai accusé le coup, mais maintenant, je suis très combatif", a-t-il confié dans le Canal Football Club, dont un extrait a été dévoilé ce samedi.
Cité du côté d'Al-Duhail au Qatar, Christophe Galtier est toujours à la recherche d'un nouveau défi. Mais le technicien devra s'expliquer devant le tribunal correctionnel de Nice en fin d'année. En cas de condamnation, Christophe Galtier encourt une peine de prison et une lourde amende. Selon les articles 225-1 et suivants, 222-33-2 et suivants du Code pénal, "les délits de harcèlement moral et de discrimination à raison de l'appartenance ou de la non appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une prétendue race ou religion déterminée" sont punis "au maximum, d'une peine de trois années d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende."