Soulagement dans le vestiaire, communion avec le Vélodrome: comment l'OM a vécu la victoire "déclic" contre Monaco

Un immense soulagement pour l’OM et tout le Vélodrome… La victoire de dimanche soir contre Monaco (2-1) sera peut-être un déclic psychologique, comme l’appelle de ses vœux Roberto De Zerbi. Mais elle est avant tout vécue, au sein du club, comme une libération tellement le poids des récentes défaites à la maison était lourd à porter. Impossible d’affirmer que Marseille a définitivement vaincu le "syndrome" du Vélodrome et va désormais redevenir intraitable à domicile, mais l’OM savoure, tout en restant lucide et réaliste. Tout le monde est conscient, dans le vestiaire marseillais, que ce choc a basculé dimanche sur quelques détails, et que l’OM peut largement s’améliorer dans le jeu offensif, dans ses sorties de balle et dans sa solidité défensive.

De Zerbi a apprécié le caractère de son équipe

La direction de l’OM et surtout Roberto De Zerbi réclamaient du caractère et du mental. Marseille a insisté… et n’a jamais lâché, face à un client solide comme l’AS Monaco. De bon augure pour De Zerbi. "J'espère que c'est le début d'une belle histoire", appréciait le coach marseillais après la rencontre. "On avait un blocage mental au Vélodrome qui nous empêchait de jouer sereinement. J'ai vu mes joueurs faire ce qu'on travaille depuis le 6 juillet: jouer, courir, lutter, prendre des risques, avec de la pression haute. C'est l'équipe que je vois tous les jours. Ce que je ressens, c'est honnêtement de la joie de voir mes joueurs s'exprimer avec leurs qualités." Une joie qui s’est exprimée lors des célébrations sur la pelouse, avec même la présence de quelques dirigeants juste après le coup de sifflet final, signe de l’importance de cette victoire au Vélodrome, après les doutes et les coups de gueule des dernières semaines.

Les banderoles et messages du Vélodrome ont boosté les joueurs

Dès l’avant-match, l’ambiance du Vélodrome avait d’ailleurs donné le ton d’une soirée qui devait être cette de l’union sacrée entre l’OM et ses supporters. "Le Vélodrome est avec vous", avait affiché le virage sud sur une immense banderole, pendant que les groupes de supporters du virage nord avaient préparé une animation grandement réussie avec un immense "Allez l’OM… à la vie à la mort" sur fond bleu, avec plusieurs milliers de drapeaux. Comme pour rassurer les joueurs et envoyer un message: tout le monde sera à l’unisson, et il n’y a aucune raison d’avoir peur, dans ce Vélodrome. La mi-temps n’a d’ailleurs pas donné lieu à la moindre bronca, malgré l’avantage pour Monaco à la pause (0-1). Et Elye Wahi a pu apprécier, en seconde période, une immense acclamation à son entrée en jeu, lui dont les prestations ont beaucoup été critiquées.

Deuxième de Ligue 1… avec une vraie marge de progression

Le Vélodrome avait décidé d’envoyer des ondes positives aux joueurs et les Olympiens ont reconnu, après le match, avoir ressenti cette ambiance ultra positive, même quand Marseille était dans la difficulté. "C'est vrai qu'on avait besoin d'une victoire à la maison, ça nous manquait", souriait dimanche Geoffrey Kondogbia. Avec un message plein de sagesse. "Il ne fallait pas être inquiet. Dans le football, comme dans la vie, il faut du temps. Il y a un nouveau groupe en place, avec de nouvelles méthodologies à assimiler. Depuis le début de la saison, on voit qu'on les digère plutôt bien, donc c'est positif. Il ne faut surtout pas lever le pied." C’est aussi ce qui rassure l’OM : cette équipe a encore une immense marge de progression, De Zerbi en est convaincu. Malgré cela, elle est largement dans les temps de passage, avec cette deuxième place de Ligue 1.

Article original publié sur RMC Sport