Soirée de terreur et de tension extrême en Israël après l’attaque de l’Iran

À Tel-Aviv, les habitants se mettent à couvert au bord d'une route pendant l'attaque de l'Iran aux missiles balistiques, survenue le mardi 1er octobre.  - Credit:Tomer Appelbaum / REUTERS
À Tel-Aviv, les habitants se mettent à couvert au bord d'une route pendant l'attaque de l'Iran aux missiles balistiques, survenue le mardi 1er octobre. - Credit:Tomer Appelbaum / REUTERS

La rumeur a commencé à courir en début d'après-midi : le régime iranien compte mettre ses menaces à exécution et attaquer Israël. Au total, le régime de Téhéran a tiré, mardi 1er octobre, quelque 180 missiles en direction de l'État hébreu pour venger la mort de ses alliés, les chefs du Hezbollah libanais et du Hamas palestinien.

À 14 h 30, l'armée met à jour ses recommandations de sécurité pour toute la région Centre, notamment Tel-Aviv, Jérusalem et les villes environnantes : aucun rassemblement en plein air à plus de 30 personnes n'est autorisé, les plages sont interdites d'accès et il est possible de se rendre ou rester sur son lieu de travail uniquement s'il dispose ou est à proximité d'un lieu sécurisé qu'il est possible d'atteindre avant l'impact potentiel du projectile de guerre. À Tel-Aviv, c'est une minute et trente secondes. Le pays est en état d'alerte.

C'est une veille de fête en Israël, dernier jour d'école avant quatre jours de vacances à l'occasion de Rosh Ha-Shana, le Nouvel An juif, qui sera « célébré » mercredi soir. Mais, ici, on ose à peine se lancer le traditionnel « bonne année ». Les 101 otages toujours aux mains du Hamas, les dizaines de milliers de réservistes appelés au front et l'incursion terrestre au Liban entamée la veille, pèsent sur les esprits et l'ambiance. Le vœu est celui d'une « année meilleure », ou juste « banale, rien à signaler », sans y croire une seconde.

À LIRE AUSSI Mort d'Hassan Nasrallah : en Israël, un soulageme [...] Lire la suite