"La seule façon de battre le Barça était de frapper", confie Di Maria qui avait peur de blesser Messi
Angel Di Maria (36 ans), milieu de Benfica, s’est replongé dans l’époque de l’animosité la plus féroce des dernières années entre le Barça et le Real, dans une interview au média argentin Clank. Entre 2010 et 2012, José Mourinho, alors entraîneur du Real (2010-2013), a livré un duel sans merci à Pep Guardiola, sur le banc du Barça (2008-2012) en décidant que tous les coups étaient permis pour venir à bout de l’une des plus grandes équipes de l’histoire, alors emmenée par Lionel Messi, Andres Iniesta, Xavi ou Serhio Busquets.
"J'avais peur qu’on blesse le 'Nain'"
Avec Cristiano Ronaldo, Mesut Özil, Karim Benzema ou Di Maria, le Real ne manquait pas de talent. Mais il utilisait d’autres ressources pour se défaire du grand rival catalan. "La seule façon de battre cette équipe de Barcelone était de frapper, de marquer et de courir plus qu’eux", sourit Di Maria, qui se souvient de la finale de la Coupe du Roi en 2011 remportée par les Madrilènes après prolongation (1-0) et lors de laquelle il avait expulsé après avoir reçu deux cartons jaunes.
Mais cette façon brutale d’appréhender le Clasico a aussi procuré quelques sueurs froides à l’international argentin au sujet de son ami et équipier en sélection, Lionel Messi, pas épargné par le traitement de faveur madrilène. "Cela les amenait à se chier sur le terrain", reprend l’ancien joueur du PSG. "Par moments, j'avais peur qu’on blesse le "Nain" (Leo Messi). Ça me préoccupait plus qu’autre chose qu’il ne lui arrive rien."
Lors de cette finale de Coupe du Roi disputée à Mestalla (Valence), Di Maria avait pourtant craint le pire en touchant lui-même la superstar. "Le match à Mestalla a été très dur", se souvient-il. "Cette finale, c’était des coups, des coups, des coups. J’ai donné un coup à Leo qui partait en contre. Je lui ai mis un coup, puis je suis allé le relever et je lui ai dit: ‘désolé, le ‘Nain’, mais s'il je ne faisais pas faute sur toi, tu aurais pu nous mettre un but’. Je n'avais pas d'autre option. Ça jouait comme ça, c’était impossible à arrêter."