Une récente étude (avril 2023) du sondeur IPSOS explique que chez 37 % des Français, le climato scepticisme est une réalité prégnante. Le chiffre est surtout inquiétant car il est en forte progression, avec une augmentation de 10 % en seulement un an. Dans le détail, il s’agit plutôt de Français provenant de milieux populaires mais le chiffre aussi notable dans une partie de l’échiquier politique : ils sont nombreux à droite. Ainsi, en moyenne 43 % des Français de droite se sentent proches de thèses climatosceptiques, avec un plafond à 64% chez les électeurs de Nicolas Dupont-Aignan et un plancher à 40 % chez ceux de Marine Le Pen. Très étonnant, les électeurs de Valérie Pécresse sont légèrement plus climatosceptiques (41%) que ceux du Rassemblement national. Pourquoi ces résultats impressionnants ?

Il est curieux d’observer la corrélation entre les prises de positions radicales d’une partie de l’extrême-gauche et, par effet miroir, la montée du climato-scepticisme. A chaque action des organisations comme les Soulèvements de la Terre et Extinction Rébellion, des Français prennent peur face à ce qu’ils jugent être de l’idéologie et tombent dans les bras de climatosceptiques très organisés sur les réseaux sociaux. Ce constat n’est pas que théorique, il est bien réel. Dirigeant d’un think tank de droite, je peux voir, sur le terrain, la crainte - et pas seulement de personnes de droite - face à la radicalité. Les positions de la députée Sandrine Rousseau sur les barbecues, l...

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