Sergio Ramos, le barbu de Séville est de retour

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Dix-huit ans après son départ, Sergio Ramos s’apprête à retrouver Séville. Un retour aux sources pour l’enfant du pays, qui a refusé les ponts d’or saoudiens et tenu sa promesse.

« Revenir ici était une promesse faite à mon grand-père, à mon père, et à Antonio Puerta. » Les mots prononcés par Sergio Ramos à son arrivée à l’aéroport de San Pablo ont valeur de grand sens. Attendu au centre d’entraînement Ramón Cisneros Palacios de Séville afin d’y satisfaire à ses obligations médicales et contractuelles, le défenseur de 37 ans s’exprime le cœur léger. Et pour cause, ces promesses faites aux patriarches remontent à deux décennies. En 2005, le défenseur quittait son Andalousie natale pour signer au grand Real Madrid. Ce transfert le forçait à promettre qu’un jour, il reviendrait fouler la pelouse de Sánchez Pizjuán. Papa et papy Ramos n’ont cependant pas été les seuls à entendre ces paroles. Avant de quitter le vestiaire sévillan, SR4 les a également murmurées à l’oreille d’Antonio Puerta, son latéral et ami, tragiquement décédé d’un arrêt cardiaque le 28 août 2007, à seulement 22 ans. Sondé par l’Arabie saoudite et la Turquie, le colosse a balayé les dollars d’un revers de la main et préféré honorer la mémoire familiale.

Amour vache

Cette fin de carrière aurait pourtant pu ressembler à celle de n’importe quel trentenaire soucieux de gonfler son PEL de l’autre côté de la mer Rouge. Laissé libre par le Paris Saint-Germain, Sergio Ramos a d’ailleurs vu Galatasaray et Al-Ittihad longtemps se tirer la bourre à son sujet. Les Turcs ont dégainé les premiers, en offrant un salaire estimé à onze millions d’euros sur deux ans, quand les Saoudiens ont débarqué avec un chéquier de 20 millions annuels. Refus catégorique de l’ancien Blanco. À Séville, le défenseur central aurait accepté de baisser son salaire de 90%, ses émoluments s’élevant à un million d’euros par an. Aussi beau soit-il, ce retour au pays s’inscrit avant tout dans une logique familiale. Marié à la présentatrice télé Pilar Rubio et père de quatre enfants, l’Espagnol était réticent à l’idée s’éloigner de son foyer. Durant son passage à Paris, le couple devait ainsi enchaîner les allers-retours entre l’Hexagone et la Péninsule. Un schéma que la petite famille n’a pas voulu revivre.…

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