Sebastian Coe, David Lappartient... qui pour prendre la suite de Thomas Bach à la tête du CIO?
L'ère Thomas Bach se termine. Ces derniers jours, via une lettre envoyée aux membres, le Comité international olympique a clarifié l'organisation de la prochaine élection du président qui doit se dérouler en mars 2025, en Grèce. Pour partir à la conquête du pouvoir olympique, les candidats doivent s'inscrire avant ce dimanche et le CIO devrait publier l'ensemble des noms, lundi prochain.
Mais quelques règles imposées par le président de la commission d'éthique du CIO commencent à agiter les médias britanniques. Présenté comme le favori, Sebastian Coe pourrait ne pas être autorisé à se présenter à cette élection. Selon cette lettre, le vainqueur devra être membre du CIO pendant toute la durée de son mandat. Après douze ans de mandat, Coe devra quitter la tête de la World Athletics après 2027. Son siège et son avenir au sein du CIO sont donc très hypothétiques.
David Lappartient pourrait avoir son mot à dire
Son âge pourrait aussi poser problème. A 67 ans, Coe voulait partir à la conquête du pouvoir mais les règles précisent : un âge limite de 70 ans est imposé aux membres du CIO. Aucune exception n'est autorisée, même pour le président de l'instance. D'autres candidats potentiels pourraient être concernés. Pour le moment, la discrétion est de mise sur les ambitions des futurs candidats. Nicole Hoevertsz, vice-présidente du CIO, pourrait partir à la conquête du poste. Kirsty Coventry, ancienne nageuse et ministre des Sports du Zimbabwe, serait intéressée pour devenir la patronne du CIO.
Enfin, un nom revient avec insistance pour faire acte de candidature lors de cette élection, celui de David Lappartient. Le président du CNOSF et patron de l'Union cycliste internationale pourrait avoir son mot à dire dans cette élection où la principale qualité repose sur la gestion de la politique internationale. S'il se jette dans le grand bain, Lappartient semble largement armé pour faire figure de favori. Réponse lundi.