Satellites, artillerie, sous-marins, ce que va changer la coopération Russie-Corée du Nord

Une coopération militaire qui inquiète les États-Unis… mais aussi la Chine. Après une visite officielle de six jours en Russie où il a notamment rencontré Vladimir Poutine et le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, Kim Jong-un est retourné dans son pays le 17 septembre dernier. Le dictateur nord-coréen n’est cependant pas reparti les mains vides. Selon CNN, l’administration russe locale lui a offert plusieurs drones kamikazes, un appareil autonome de surveillance Geran-25 ainsi qu’un gilet pare-balles pour des opérations offensives. Ce ne serait bien sûr qu’un échantillon de l’aide militaire qu’apportera Moscou à Pyongyang.

Pour l’instant, aucun accord n’a été annoncé publiquement par les deux dirigeants mais Kim Jong-un a montré un intérêt particulier pour la technologie spatiale russe. Vladimir Poutine a d’ailleurs précisé qu’il voulait aider la Corée du Nord à développer son industrie spatiale, notamment dans le domaine des satellites. De son côté, le leader du dernier régime stalinien de la planète a affirmé qu’il sera “toujours aux côtés de la Russie”. Toutefois, Moscou pourrait apporter son aide non seulement dans la construction d’engins spatiaux mais aussi de sous-marins à propulsion nucléaire.

Déjà le 8 septembre dernier, Pyongyang a révélé avoir construit sous-marin nucléaire tactique d'attaque, dans le cadre de ses efforts pour renforcer sa force navale. Kim Jong-un a précisé que ce submersible "accomplira sa mission de combat et sera l'un des principaux moyens (...)

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