Difficile pour Thomas Gimbert, un architecte et père de famille de 43 ans, de ne pas s’insurger contre la justice. Cet homme qui habite en Loire-Atlantique attend depuis plusieurs mois d’avoir des nouvelles de son fils Léon. Mais surtout que la justice face son travail pour lui permettre de le rapatrier en France. Seulement avec une greffière en prison, le dossier stagne et les semaines sans son fils continuent de passer. Tout commence en 2016, quand Thomas rencontre Talia au Pérou où il se trouve pour des raisons professionnelles. Deux ans plus tard, le couple a un fils, Léon, qui naît dans la capitale péruvienne, Lima. Mais en 2019, alors que l’enfant a un an, Thomas et Talia se séparent.

Ils se mettent d’accord pour vivre encore un peu ensemble pour le bien de leur fils, au Pérou puis en France où ils reviennent en mars 2022. C’est à ce moment-là qu’ils se séparent pour de bon. Malgré un passage devant des avocats pour se partager la garde de Léon, la situation finit par déraper. En janvier 2023, la mère de Léon décide de le ramener au Pérou sans prévenir son père. Et, comme le rapporte le Parisien, c’est là que les véritables ennuis de Thomas Gimbert commencent. L’architecte décide d’abord d’aller au Pérou chercher son fils mais quand il arrive chez les parents de son ex-femme, la maison est gardée par des hommes armés.

Un manque de moyens flagrant

Le père de famille décide donc de faire appel à la justice. Le 23 août, (...)

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