"S’il continue comme ça, il sera dans les 42 pour les VI Nations": Alldritt persuadé que Jegou va rapidement faire son retour dans le XV de France
Reverra-t-on bientôt Oscar Jegou et Hugo Auradou sous les couleurs du XV de France? Les deux rugbymen sont en tout cas de nouveau "sélectionnables" pour jouer avec l'équipe de France, a annoncé mardi la Fédération française de rugby (FFR), dans la foulée de la décision de non-lieu de la justice argentine relative aux accusations de viol à leur encontre.
"Si leurs performances sportives le permettent, ils seront potentiellement sélectionnables pour rejouer en équipe de France", indique un communiqué de la fédération, qui dit accueillir la décision judiciaire "avec soulagement et satisfaction". Les deux joueurs comptent une sélection en Bleu, disputée juste avant leur arrestation en Argentine en juillet.
Interrogé ce jeudi sur le sujet, Grégory Alldritt, ancien capitaine du XV de France, s’est dit persuadé qu’Oscar Jegou, son coéquipier au Stade rochelais, allait rapidement postuler à une place dans le groupe tricolore.
"Quelqu’un qui est très très fort, mentalement et physiquement"
"C’est un très bon joueur, qui se prépare bien pour tous les matchs. C’est quelqu’un qui est très très fort, mentalement et physiquement. Et il le prouve tous les jours", a loué Alldritt en conférence de presse. "S’il continue à ce niveau, c’est sûr qu’il fera partie des 42 pour le Tournoi des VI Nations. Il est impressionnant physiquement. Il amène beaucoup d’impact dans toutes ses décisions. Il nous fait énormément de bien."
Auradou et Jegou, 21 ans, étaient poursuivis pour viol aggravé commis en réunion dans la nuit du 6 au 7 juillet dans un hôtel de Mendoza, où le XV de France venait de jouer un match contre l'Argentine.
Depuis le début, les joueurs de Pau et La Rochelle affirment que les relations sexuelles avec la plaignante, une Argentine de 39 ans, étaient consenties et sans violence. Alors qu’Oscar Jegou et Hugo Auradou croyaient entrevoir la fin du tunnel judiciaire avec l’annonce de l’abandon des poursuites, l’avocate de la plaignante a annoncé à l'AFP son intention de faire appel.