"Je suis sûr qu'elle continue de faire la fête": l’émouvant discours de Luis Enrique sur sa fille décédée

Le temps d’une question, Luis Enrique a répondu en père de famille, ce vendredi en conférence de presse à la veille du déplacement du PSG à Lens, samedi (17h, 18e journée de Ligue 1). L’entraîneur parisien a été interrogé sur sa faculté à continuer à vivre avec le souvenir de sa fille, Xana, décédée à l’âge de 9 ans en 2019 d’un cancer des os. Elle aurait fêté ses 15 ans en novembre dernier. L’Espagnol veut se souvenir des moments joyeux et l’imagine heureuse.

"Elle sera là de façon spirituelle"

"C'est plus facile que ça en a l'air (de continuer sa vie, NDLR)", explique-t-il. "J'ai un souvenir incroyable parce que ma fille adorait beaucoup les fêtes. Je suis sûr qu'elle continue de faire la fête là où elle est. Je me souviens d'une photo incroyable avec elle en finale de la Ligue des champions à Berlin (victoire contre la Juventus, 3-1 en 2015), où elle plante un drapeau du Barça sur le terrain. J'espère qu'elle pourra faire la même chose pour le PSG. Elle ne sera pas là physiquement mais elle sera là de façon spirituelle. J'ai la volonté de continuer avec ce que la vie me donne. Je partage ça avec ma famille. On aime tous les bonnes choses. Dans la vie, il faut aussi savoir surmonter ce qui ne nous plaît pas et les malheurs".

Luis Enrique avait récemment évoqué ce terrible deuil dans son documentaire diffusé sur Movistar+, No tenéis ni p*** idea. "Est-ce que je me considère comme chanceux ou malchanceux? Je me considère comme chanceux, très chanceux", avait-il déclaré. "Xana est venue vivre avec nous pendant neuf merveilleuses années. Nous avons des milliers de souvenirs d'elle. Des vidéos, des choses... incroyables."
Il avait aussi évoqué ce goût de la fête de sa fille en déplorant la défaite du PSG contre Toulouse (1-4) au moment de célébrer le titre de champion de France l’année dernière. "C'est le titre de champion que j'ai le moins célébré, j'étais furieux... J'aurais détruit le podium ce jour-là. La compétition est ma marque de fabrique, alors ce jour-là, c'était nul. J'ai aussi dit à Elena (sa femme, NDLR): 'Xanita me manque, aujourd'hui c'était le jour de Xanita'."

Article original publié sur RMC Sport