Un sénateur LR veut légiférer sur l'interdiction de l'abaya et du qamis à l'université

ROMUALD MEIGNEUX/SIPA

L’annonce a été faite le week-end dernier par le ministre de l’Éducation nationale : l’abaya, ce long vêtement féminin porté dans les pays arabes qui couvre l’ensemble du corps, est interdite dans les établissements scolaires. Pour Gabriel Attal, il s’agit de défendre « la laïcité », car cette tenue est « un geste religieux visant à tester la résistance de la République ». Le ministre a précisé ce jeudi que les élèves portant l’abaya, ainsi que le qamis, ne pourraient plus rentrer en classe « dès ce lundi ». Ils pourront être accueillis mais se verront offrir « un échange » destiné à « leur expliquer le sens de la règle ».

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Depuis cette annonce, les critiques ont afflué, émanant notamment de l’opposition. Mais pas question de reculer pour le Gouvernement. « Derrière l’abaya, derrière le qamis, il y a de jeunes filles, de jeunes garçons et il y a des familles. Des êtres humains avec qui il faut dialoguer, faire de la pédagogie », a insisté Gabriel Attal, qui a rappelé que la « laïcité est une des valeurs fondamentales de l’école de la République ». Pour le moment, cette règle est limitée aux écoles. Mais, selon Le Figaro, un sénateur veut aller encore plus loin. Henri Leroy, élu Les Républicains (LR) dans les Alpes-Maritimes, souhaite que ces vêtements soient également bannis des universités.

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