Les cris et les pleures résonnent dans le village Imi N'Tala, situé dans les montagnes du Haut Atlas, au Maroc. Un village détruit, des habitations effondrées, des décombres... Mais toujours un peu d'espoir. Ce lundi 11 septembre, plus de 48 heures après le séisme de magnitude 7 qui a secoué le Maroc dans la nuit de vendredi à samedi, les recherches sont plus cruciales que jamais. Ici, les maisons étaient à flanc de colline et ont été emportées par la montagne lorsque le tremblement est survenu. Les secouristes qataris sont arrivés sur place et ont été rejoints dans l'après-midi par les équipes espagnole et anglaise afin de retrouver les centaines de personnes encore disparus. Selon le ministère de l'Intérieur, le bilan s'élève au total à 2 7000 morts et plus de 2 500 blessés.

"Je ne comprends pas"

Un homme est venu de France pour rejoindre son père et tenter désespérément de retrouver sa mère, encore ensevelie sous les débris. "C'est difficile d'accès, c'est loin... Je ne sais pas comment vous dire", témoigne-t-il avec tristesse. Il poursuit en expliquant son incompréhension face à l'arrivée tardive des équipes de recherche : "Et en même temps, je ne comprends pas. Ce n'est pas normal que des personnes soient en dessous... Peut-être qu'ils l'auraient sorti vivante au début, parce qu'ils l'entendaient crier". Les Emiratis et leur camion ont commencé à se déployer dans tout le village, accompagnés de leur chien, un moyen de recherche (...)

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