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Rien de 9 au PSG

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Malgré une domination sans partage face à Dortmund ce mardi (2-0), le Paris Saint-Germain s'est montré défaillant dans le secteur offensif. Aucun attaquant n'est réellement sorti du lot, et personne ne semble se dégager pour le moment au poste d'avant-centre.

Il pouvait y avoir quelques motifs d’inquiétude vendredi soir au Parc des Princes quand on a vu Terem Moffi faire danser la défense parisienne dans tous les sens, et pour la première fois de la saison, le PSG se faire croquer à pleines dents par Nice, avec des limites quelque peu inquiétantes. Que fallait-il alors attendre de Paris ce mardi pour son entrée en lice en Ligue des champions ? La victoire, avant tout. C’est fait. De quoi rassurer les têtes, aussi, en gardant à l’esprit que le prochain match sera une réception de l’OM ? Ça a globalement été le cas, tant les Parisiens n’ont jamais tremblé face à des Allemands très faibles, qui ont rapidement abdiqué au retour des vestiaires (2-0). Mais Luis Enrique, perfectionniste, repensera sans doute au nombre de situations et d’occasions mal négociées, à l’inefficacité d’Ousmane Dembélé, qui devient vraiment problématique, et surtout à la concurrence toujours aussi floue au poste d’avant-centre.

Le gang des Français pas encore au point

Le point positif majeur de cette première soirée européenne de la saison reste cette volonté permanente entre les trois attaquants français alignés ensemble de combiner, de partir à l’assaut dès que possible et d’épuiser la défense adverse au maximum. Mais c’était parfois trop. Il y avait la place pour être un poil plus égoïste par moments et dégainer en première intention plutôt que de vouloir tout le temps faire la passe supplémentaire au copain. Finalement, Dembélé a une nouvelle fois été très présent, mais il a (encore) beaucoup manqué, ce qui n’a pas vocation à rassurer Luis Enrique, puisque les imprécisions du Français sont déjà un sujet à part entière. Kylian Mbappé n’a pas sorti la prestation du siècle, il a lui aussi raté le cadre à de nombreuses reprises, mais a transformé son penalty, sauvant largement sa soirée. Titularisé en pointe de l’attaque parisienne pour la première fois, Randal Kolo Muani représentait la principale attraction de la soirée, lui qui était arrivé dans les ultimes minutes du mercato, et partait donc avec quelques semaines de retard dans la hiérarchie par rapport à ses concurrents. Luis Enrique a choisi de lui accorder sa confiance pour le premier sommet européen de la saison du PSG, mais il restera sans doute sur sa faim vis-à-vis de son avant-centre, puisque l’ancien Nantais n’a jamais vraiment pesé sur la défense adverse, et s’est surtout montré très brouillon lorsqu’il a eu le cuir dans les pieds.…

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