Des écoles qui ferment et des familles qui quittent Paris. Voici le triste panorama de l’école à Paris en cette rentrée. Comment s’en étonner ? Tout cela est la conséquence de la détérioration générale du cadre de vie pour les familles et leurs enfants, mais aussi de l’abandon de toute ambition dans l’accompagnement éducatif de la part de la Ville de Paris, dont la dégradation inexorable du bâti scolaire est un des aspects avec la médiocrité des activités périscolaires. Non seulement cette situation générale ne répond plus aux attentes des familles mais de plus, elle creuse les inégalités scolaires, les familles qui le peuvent compensant l’impéritie de la ville.

Or les bonnes conditions de travail et le bien-être de l’élève sont le préalable à toute réussite scolaire : donner à chaque élève la capacité d’épanouir ses talents, de s’élever et de progresser. C’est pour cela que la bonne santé de l’environnement scolaire se doit d’être au cœur de toute politique éducative.

Afin de construire l’avenir des petits parisiens, la première des priorités devrait être de recréer un cadre d’apprentissage attractif. C’est le contraire que fait la maire de Paris, en diminuant de 43 % les investissements dans les écoles depuis 2017. Or, il serait préférable de continuer de verdir les cours de récréation et d’y diversifier les activités possibles, de végétaliser les toits et de les repeindre en peinture claire, lorsque cela est possible, pour ainsi préparer les changements climatiques, e...

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