Sur les réseaux sociaux, la déception des militants RN a laissé place au soulagement

Affiche électorale du RN sur laquelle figurent Marine Le Pen et Jordan Bardella.   - Credit:Adrien Fillon/SIPA / SIPA
Affiche électorale du RN sur laquelle figurent Marine Le Pen et Jordan Bardella. - Credit:Adrien Fillon/SIPA / SIPA

Pour le RN, la chute a été rude. Après une campagne législative marquée par l'espoir de gouverner « avant l'heure », le revers électoral subi par le RN a douché les attentes des électeurs. Mais pour un temps seulement : près d'un mois après le second tour des élections, le parti a pu entamer son « examen de conscience » et se pencher sur les avantages que présente sa situation politique.

« Emmanuel Macron savait qu'on n'était pas préparés [pour les législatives], et il avait raison », analyse, lucide, l'influenceur pro-RN Gonzo News dans une story Instagram au lendemain du scrutin. Avant de relativiser : « Stop au catastrophisme. Si on nous avait dit le mois dernier qu'on prendrait 54 députés supplémentaires, qu'une partie de LR nous rejoindrait, et que le décès de la funeste macronie serait précipité de deux ans, on aurait signé tout de suite. »

À LIRE AUSSI Législatives 2024 : la défaite douce-amère des militants du RNPour certains sympathisants du RN, la « défaite » est toute relative : si Marine Le Pen parlait déjà de « victoire différée » à l'annonce des résultats et se montrait triomphante à son entrée à l'Assemblée quelques jours plus tard, plusieurs personnalités acquises au parti rappellent la progression indéniable du RN depuis 2017. « Le RN a promis à ses électeurs un château [la majorité] alors qu'ils vivaient en HLM [88 députés]. Ils sont déçus de se retrouver dans un manoir [130 députés] », tweete avec ironie Pierre Sautarel, militant RN et fon [...] Lire la suite