La région s’oppose à la limitation à 50 km/h du périphérique parisien

Valérie Pécresse au Palais de l'Élysée à Paris, le 12 août 2024.  - Credit:Lafargue Raphael / Lafargue Raphael/ABACA
Valérie Pécresse au Palais de l'Élysée à Paris, le 12 août 2024. - Credit:Lafargue Raphael / Lafargue Raphael/ABACA

Pas de doute, entre Anne Hidalgo et Valérie Pécresse, la trêve olympique est bel et bien terminée. Ce mercredi 11 septembre, la région Île-de-France a adopté une motion appelant la maire de Paris, Anne Hidalgo, à « renoncer » à son projet de limiter la vitesse maximale sur le périphérique parisien à 50 km/h à compter du 1er octobre.

La région Île-de-France, présidée par Valérie Pécresse (Les Républicains – LR), demande à la mairie de renoncer à son projet « au profit de la pose d'enrobés phoniques neufs » qu'elle juge plus efficaces pour réduire les nuisances sonores, et qu'elle est prête à financer pour moitié, précise-t-elle dans un communiqué.

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L'État peut prendre position dans cette affaire

Anne Hidalgo avait annoncé, lundi 9 septembre, que la vitesse maximale sur l'autoroute urbaine de 35 kilomètres qui ceint la capitale, actuellement de 70 km/h, passerait à 50 km/h au 1er octobre, afin de réduire les nuisances sonores et la pollution de l'air subies par plus d'un demi-million de riverains. Affirmant être la seule décisionnaire, l'édile socialiste n'a pas attendu l'avis de l'État, qui affirme de son côté avoir son mot à dire.

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