La région s’oppose à la limitation à 50 km/h du périphérique parisien
Pas de doute, entre Anne Hidalgo et Valérie Pécresse, la trêve olympique est bel et bien terminée. Ce mercredi 11 septembre, la région Île-de-France a adopté une motion appelant la maire de Paris, Anne Hidalgo, à « renoncer » à son projet de limiter la vitesse maximale sur le périphérique parisien à 50 km/h à compter du 1er octobre.
La région Île-de-France, présidée par Valérie Pécresse (Les Républicains – LR), demande à la mairie de renoncer à son projet « au profit de la pose d'enrobés phoniques neufs » qu'elle juge plus efficaces pour réduire les nuisances sonores, et qu'elle est prête à financer pour moitié, précise-t-elle dans un communiqué.
À LIRE AUSSI Des radars urbains pour rétablir l'ordre en ville
L'État peut prendre position dans cette affaire
Anne Hidalgo avait annoncé, lundi 9 septembre, que la vitesse maximale sur l'autoroute urbaine de 35 kilomètres qui ceint la capitale, actuellement de 70 km/h, passerait à 50 km/h au 1er octobre, afin de réduire les nuisances sonores et la pollution de l'air subies par plus d'un demi-million de riverains. Affirmant être la seule décisionnaire, l'édile socialiste n'a pas attendu l'avis de l'État, qui affirme de son côté avoir son mot à dire.
À LIRE AUSSI Pourquoi le « périph » nous rend-il fous ?
La région Île-de-France, qui souhaite « se voir transférer la compétence de gestion » du périphérique, soulignant qu'il est « emprunté quotidiennement par plus de 1 million de véhicules, avec 40 % de trajets effectués d [...] Lire la suite