Qu’est-ce que la fièvre catarrhale ovine, qui inquiète les éleveurs français ?

La maladie dite « de la langue bleue » touche particulièrement les cheptels de brebis.  - Credit:Adil Benayache/SIPA / SIPA / Adil Benayache/SIPA
La maladie dite « de la langue bleue » touche particulièrement les cheptels de brebis. - Credit:Adil Benayache/SIPA / SIPA / Adil Benayache/SIPA

« C'est l'avenir de la filière viande qui est en jeu. » Une épidémie meurtrière de fièvre catarrhale ovine (FCO) s'est déclenchée dans le nord de la France, décimant un premier élevage. Également appelé « maladie de la langue bleue », le virus touche majoritairement les brebis, mais peut aussi infecter les bovins, les chèvres et autres ruminants sauvages, indique l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses).

Si le premier foyer français a été détecté le 7 août près de la frontière belge, depuis, la maladie touche durement le sud-ouest du pays ainsi que la Corse où près d'un millier de brebis sont mortes et plus de 40 élevages ont été touchés, rapporte France Info. L'épidémie inquiète particulièrement les éleveurs puisque, cet été, c'est un nouveau variant qui a fait son apparition, le sérotype 3, pour lequel les cheptels de moutons français n'ont pas développé de résistance. À LIRE AUSSI Pourquoi les agents de l'OFB sont-ils tant critiqués par le monde agricole ?

« Certaines souches virales provoquent des retards de croissance chez les animaux malades, la mort de certains animaux et des avortements chez les femelles infectées, entraînant d'importantes pertes économiques pour les éleveurs », prévient l'Anses. « Si on ne protège pas le cheptel aujourd'hui, c'est l'avenir de notre filière viande qui est en jeu », prévient de son côté Bruno Leclercq, animateur d'une association ovine des Hauts-de-France et de Normandie, à l'AFP.

Une épidémie [...] Lire la suite