Ce qu’il faut retenir des annonces du gouvernement sur le narcotrafic

Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, et le ministre de la Justice, Didier Migaud, se sont exprimés à Marseille sur le plan de lutte contre le narcotrafic, vendredi 8 novembre 2024.   - Credit:Manon Cruz / REUTERS
Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, et le ministre de la Justice, Didier Migaud, se sont exprimés à Marseille sur le plan de lutte contre le narcotrafic, vendredi 8 novembre 2024. - Credit:Manon Cruz / REUTERS

Des mesures destinées à renforcer la lutte contre le narcotrafic. Les ministres de l'Intérieur, Bruno Retailleau, et de la Justice, Didier Migaud, se sont déplacés à Marseille, ce vendredi 8 novembre, pour annoncer le plan contre la criminalité, fléau grandissant contre lequel l'exécutif appelle à une « mobilisation générale ». Les deux hommes ont choisi de dévoiler leur plan contre la criminalité organisée dans la cité phocéenne, théâtre d'une guerre de territoires sanglante entre gangs de narcotrafiquants.

Parmi les mesures annoncées, le ministre de la Justice a dit envisager le jugement des « crimes en bande organisée » liés notamment aux stupéfiants par des cours d'assises spéciales, composées uniquement de magistrats professionnels, à l'image des affaires de terrorisme.

Recourir uniquement à des magistrats professionnels plutôt qu'aux jurys populaires qui composent normalement les cours d'assises « permettrait d'éloigner le risque de pression exercée sur les jurés en vue d'orienter la décision judiciaire finale », a déclaré le garde des Sceaux lors d'une conférence de presse conjointe avec Bruno Retailleau.

Cellule de coordination nationale

Le ministre de la Justice a aussi annoncé la mise en place « dans les prochaines semaines » d'une « cellule de coordination nationale » pour lutter contre le « fléau » du trafic de drogue. « J'instituerai dans les prochaines semaines, en présence du Premier ministre, une cellule de coordination nationale chargée de dre [...] Lire la suite