La Pulga et le Renard

Maître Messi, sur son trône juché,
Détenait le destin d'une nation.
Maître Renard, chemise blanche repassée,
Lui fit à peu près cet affront :
Eh dis donc, Señora Pulga,
Que tu es isolée ! Que tu me sembles seule !
Sans blaguer, si tes petites guiboles,
Comptent sur les passes de De Paul,
De tes rêves de titre on va faire du petit bois.
À ces provocs', Leo répond par un péno,
Et pour gérer ce un-zéro
Il jure par deux mecs : Otamendi-Romero.
Le Renard s'en amuse, et dit : Mon bon garçon,
Sachez que tout champion,
Possède une charnière digne de ce nom.
Deux tirs cadrés, deux buts : le beau Renard exulte.
La Pulga, sevrée et battue,
Comprit, à son grand dam, qu'elle jouait avec des buses.